Testé à partir d'une version Japonaise et
écrit par Onipif
Une petite interiew du producteur si vous le désirez ;)
Introduction :
Eh oui déjà plus de 13 ans que le premier F-Zero est
sorti…et souvenez-vous les nuits blanches passées sur
cette cartouche japonaise précieusement insérée
dans la superfamicom…que de bonheur ! A l’époque,
graphiquement le mode 7 avait impressionné toute la presse
ainsi que tous les joueurs que nous sommes (ou ne sommes pas pour
ceux n’ayant pas connu cette période ;)).
Pour la première fois en 3D, la version N64 sortie en 1998
avait encore une fois épaté nombres de joueurs et
de magazines vidéo-ludiques grâce à sa sensation
de vitesse, ses tracés totalement fous et ses 29 concurrents
à l’écran ! Pour la première fois, un
jeu était en 60 images par seconde sur console ! Et pour
la première fois dans un jeu de course une des Cups nous
faisait débouler sur des tracés construits par la
console et quasi toujours différents.
Et là, surprise générale, en 2003 F-Zero
GX et AX deviennent réalité, la version GX étant
disponible sur Gamecube et la version AX dans les salles d’arcade
japonaises….Et surtout les 2 versions sont développées
non pas par Nintendo mais par Amusement Vision, le studio de Sega
a qui l’on doit les 2 fabuleux Super Monkey Ball sur Gamecube.
…et là, une fois le disque fébrilement enfoncé
par nos soins dans le Gamecube tout en sifflotant l’air
bien connu de Big Blue…Il ne nous reste plus qu’à
bien attacher notre ceinture… !
Nintendo et Sega…
La première chose qui choque est bien évidemment
les logos de Nintendo et de Sega affichés dès le départ.
S’en suit celui d’Amusement Vison qui laisse ensuite
place à une démo qui impressionne d’emblée
! Graphisme époustouflant et fluidité hallucinante
!
Une fois le bouton Start appuyé…on remarque tout de
suite la touche Sega par un écran affichant 9 menus, passant
par les grand prix, au time attack, ou alors en réglant 2/3
trucs dans les options, on retiendra surtout un mode story et customize
qui montre bien que Sega est passé par là.
De plus, la force des F-Zero a souvent été le charisme
des personnages et donc un mode permet de lire la biographie de
chaque conducteur ainsi que de les visionner tout comme leur vaisseau.
Un mode Replay permettra aussi d’enregistrer ses ralentis,
de passer son ghost à un de ces copains, etc… et évidemment
un mode multi joueurs est bien sur présent.
Le mode Story, pour sa part, vous mettra dans la peau de Captain
Falcon à bord du Blue Falcon. Ce mode se déroule
‘simplement’ en suivant un enchaînement de missions
qui sont toutes plus variées les unes que les autres, en
passant par une spéciale au bord d’un canyon où
des rochers tombent, ou alors d’une autoroute où
une bombe vous menace si vous descendez en dessous d’une
certaine vitesse, etc.
Trois niveaux de difficulté sont présents par missions
et croyez moi, le dernier mode de difficulté n’est
pas fait pour les joueurs du dimanche ;)
Chaque mission vous permettra de débloquer des vaisseaux,
pièces détachées, courses ou bonus et d’empocher
un certains nombres de crédits que vous pourrez dépenser
le mode customize.
Eh oui le mode customize sert comme vous l’avez compris
à acheter des vaisseaux, circuits ou autre bonus mais servira
surtout à l’élaboration de votre propre vaisseau
ou à la modification d’un vaisseau déjà
existant. De nombreuses pièces détachées
seront à votre disposition et construire un bon vaisseau
n’est pas si aisé que ça car vous devez choisir
entre le poids, l’accélération, la vitesse,
la tenue de route, la résistance, etc…
Ce mode permettra aussi de décorer son vaisseau grâce
à des tags disponible ou alors si vous sentez en vous une
âme créative, il est possible de créer vos
propres tags ; amusez-vous !
Accrochez-vous bien, ça décoiffe !
Mode Grand Prix, choix de la difficulté (novice, normal,
expert puis s’ajoutera le mode master par la suite) choix
d’une des trois cups sélectionnable (Ruby, Sapphire
Emerald, puis s’ajouterons la Diamond et après être
devenu très bon pilote, la AX Cup, une des cup de la version
arcade de F-Zero sera disponible)…présentation des
circuits ! Et là premier choc dû au niveau graphisme
!
Les environnements sont vraiment bien détaillés,
grouillent de détails à tel point que la présentation
de certains circuits nous semble être l’espace d’une
seconde de la synthèse. ‘3’…’2’...’1’…’Go’
et là animation de folie, ça speede et 29 concurrents
se trouvent devant vous ! C’est de la folie. Evidemment
en mode novice vous serez vite premier mais il en sera tout autrement
par la suite, les concurrents ne se laissant pas faire et voulant
eux aussi être sur le podium !
A partir du deuxième tour il vous sera possible d’utiliser
les turbos en appuyant sur ‘Y’ sans pour autant relâcher
le bouton d’accélération (‘A’),
mais attention utiliser son turbo diminuera votre barre de vie
mais il sera possible de la resituer en passant sur des zones
appropriées ou bien en tuant vos adversaires.
Car oui les vaisseaux ne disposent pas d’armes mais via
le bouton ‘Z’ permettant de faire la toupie mais surtout
le bouton ’X’ permet, combiné avec une direction,
de se rabattre sur son adversaire…et là « ciao
amigo » si votre timing est parfait ! Mais attention car
en master les adversaires n’hésiteront pas à
vous tuer !!!
Avec ce premier choc graphique par rapport aux circuits d’une
beauté sans égale répartis dans différents
environnements (mute city, lightning, green plant, aeropolis,
vegas palace, etc…), évidemment la fluidité
est la seconde chose impressionnante !
Pas un petit ralenti n’est décelé malgré
les ‘trente’ vaisseaux à l’écran
et la vitesse hallucinante de l’animation à 60 images
/ secondes. Allez chipotons, un ralentissement est parfois visible
lors d’une course faite avec son propre vaisseau au changement
de camera lors de la ligne d’arrivée d’un circuit.
Ah mon vaisseau :
Parmi la quarantaine de vaisseaux qui seront à débloquer,
seulement quatre sont disponibles au début.
Et ces quatre vaisseaux sont déjà assez différents
mais je ne vous parle pas de ceux que vous débloquerez,
car au final aucun vaisseau ne sera identique lors de la prise
en main.
il est possible avant une course de fignoler vos réglages
entre l’accélération et la vitesse…et
de choisir votre couleur.
L’un des points très intéressants est bien
entendu les différentes vues sélectionnables grâce
à la croix, bien sur pour les moins habitués de
F-Zero une vue éloignée est disponible pour faciliter
la tâche…mais parmi les 4 vues sélectionnables
la vue intérieure optimisera encore plus les sensations
déjà démentes ! Un régal quand on
a l’habitude, moi je ne peux plus m’en passer !
De plus, et là on reconnaît encore la touche Sega,
chaque pilote et vaisseau disposera de sa propre fin via un petit
clip mais pour le voir, il ne faudra pas terminer en novice et
lors des premières cup…dans ce cas cous vous contenterez
d’un passage à la télévision après
être monté sur le podium…mais à vous
de le découvrir ;)
Le mode multi-joueurs :
Petite (grosse) déception, il est possible
de jouer de 2 à 4… Mais pas contre 30 CPU… Eh
oui 4 vaisseaux maximum seront sur la course (il est possible de
mettre des CPU lors des partie à 3 ou 4).
Par contre on s’amuse toujours autant mais j’aurais
vraiment aimé un mode multi joueurs en vrai Grand Prix.
Sinon lors de certains circuits, des éléments du décor
allègent les calculs de la console en n’apparaissant
pas mais au moins le framerate reste constamment à 60 images
par seconde.
Existe il des défauts bon sang ?
Eh oui! Et le plus grand défaut est l’absence
de XCup, qui comme je vous l’ai expliqué lors de l’introduction,
générait aléatoirement des circuits. L’absence
de cette Cup est sûrement due aux nombres hallucinants de
décors qui demandaient peut être pas mal de temps à
Saga pour programmer un système parfait.
Mais je n’ai pas encore parlé des musiques; lles
ne font pas défaut au jeu mais là encore on reconnaît
bien la touche Sega…Et personnellement je trouve que Sega
s’est un peu laissé trop de liberté car même
si elles sont bien, elles dénaturent un tout petit peu
l’ambiance de F-Zero. Je m’explique, les épisodes
précédents étaient orchestrés par
des musiques très dynamiques dans un style pur rock (plutôt
japonais) et pour cet épisode, Sega a rendu les musiques
plus soft. Bon ce n’est pas de la dance quand même,
mais les remix les adoucissent. Par contre un remix est à
débloqué, et celui là est fabuleux !
Et aussi, Sega n'a pas écrit que'une dixaine de morceau
mais un pour chaque type de circuit et surtout, Sega a composé
une chanson par pilote!!! Et c'est un plaisir de les écouter
pour certaines!!!
Conclusion :
F-Zero GX est un jeu de course futuriste vraiment
complet! J’ai passé facilement une quarantaine d’heures
en solo pour débloquer toutes les cups, la plupart des vaisseaux
(il m’en manque quatre) et visionner toutes les fins. Et surtout,
il ne lasse pas, on a toujours une envie de faire la AX Cup lorsque
l’on a goutté à ses joies ;)
Très beau, très rapide, d’une fluidité
parfaite et avec ces circuits très variés devenant
de plus en plus sinueux, diversifiés et accrochants, les
courses frisent la perfection et nous accrochent toujours !
Par contre, je connais 1 ou 2 personnes qui ne peuvent pas jouer
à F-Zero car la vitesse les rend nauséabonds.
Lire et ajouter un commentaire.
Voici une vingtaine de screenshoots :
Attention Spoiler! Ceci est le MP3 de Big Blue à débloquer!!!
Big Blue
Et voici un lien menant directement au site
power-temple.com
où vous pourrez télecharger une dixaine de vidéos.
Allez hop,
cliquez ici!